- Mise à jour le mardi 17 mars, 19h30
- Toutes les réponses aux questions que vous vous posez sur le Coronavirus COVID-19 :
- Le 16 mars 2020, le Président de la République a décidé de prendre des mesures pour réduire à leur plus strict minimum les contacts et les déplacements. Un dispositif de confinement est mis en place sur l’ensemble du territoire à compter du mardi 17 mars à 12h00, pour quinze jours minimum. Les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et uniquement à condition d'être munis d'une attestation pour :
- Se déplacer de son domicile à son lieu de travail dès lors que le télétravail n’est pas possible ;
- Faire ses achats de première nécessité dans les commerces de proximité autorisés ;
- Se rendre auprès d’un professionnel de santé ;
- Se déplacer pour la garde de ses enfants ou pour aider les personnes vulnérables à la stricte condition de respecter les gestes barrières ;
- Faire de l’exercice physique uniquement à titre individuel, autour du domicile et sans aucun rassemblement.
- Les deux documents nécessaires pour circuler sont disponibles :
- l'attestation individuelle, à télécharger en cliquant ici ou à reproduire sur papier libre ;
- l'attestation de l'employeur, à télécharger en cliquant ici.
- Les infractions à ces règles seront sanctionnées d'une amende de 135 euros. En cas de doute sur ces restrictions de déplacement, vous pouvez consulter les questions / réponses en cliquant ici.
- Qu’est-ce que le coronavirus COVID-19 ?
- Depuis janvier 2020 une épidémie de Coronavirus COVID-19 (ex 2019-nCoV) s’est propagée depuis la Chine. Retrouvez sur cette plateforme toutes les réponses officielles aux questions que vous vous posez sur ce qu’est le Coronavirus COVID-19 et les recommandations pour votre santé et vos voyages.
- Face aux infections, il existe des gestes simples pour préserver votre santé et celle de votre entourage :
- Se laver les mains très régulièrement
- Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir
- Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
- Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter
- Eviter les rassemblements, limiter les déplacements et les contacts.
- Qu’est-ce que le Coronavirus COVID-19 ?
- Les Coronavirus sont une grande famille de virus, qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des Coronavirus) à des pathologies plus sévères comme le MERS-COV ou le SRAS.
- Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau Coronavirus. La maladie provoquée par ce Coronavirus a été nommée COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé - OMS.
- Depuis le 11 mars 2020, l’OMS qualifie la situation mondiale du COVID-19 de pandémie ; c’est-à-dire que l’épidémie touche désormais 137 pays sur une zone étendue.
- Quels sont les symptômes du Coronavirus COVID-19 ?
- Les symptômes principaux sont la fièvre ou la sensation de fièvre et des signes de difficultés respiratoires de type toux ou essoufflement.
- Existe-t-il un vaccin ?
- Il n’existe pas de vaccin contre le Coronavirus COVID-19 pour le moment. Plusieurs traitements sont en cours d’évaluation en France, en lien avec l’OMS pour être utilisés contre le Coronavirus COVID-19. Dans l’attente, le traitement est symptomatique.
- La prise d'anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone...) pourrait être un facteur d'aggravation de l'infection.
- De nombreux programmes français et européens et des essais cliniques, sont en cours afin d’améliorer le diagnostic, la compréhension et la prise en charge de cette maladie. Par ailleurs, des équipes travaillent sur plusieurs pistes de traitement à Paris, Marseille ou encore Lyon ; les protocoles ont commencé. Des équipes sont également à pied d'œuvre pour inventer un vaccin, qui pourrait voir le jour dans les prochains mois.
- Comment se transmet le Coronavirus COVID-19 ?
- La maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux). On considère donc qu’un contact étroit avec une personne malade est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou une discussion en l’absence de mesures de protection. Un des vecteurs privilégiés de la transmission du virus est le contact des mains non lavées.
- Quel est le délai d’incubation de la maladie ?
- Le délai d’incubation, période entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes. Le délai d’incubation du coronavirus COVID-19 est de 3 à 5 jours en général, il peut toutefois s’étendre jusqu’à 14 jours. Pendant cette période, le sujet peut être contagieux : il peut être porteur du virus avant l’apparition des symptômes ou à l’apparition de signaux faibles.
- D’où vient le coronavirus COVID-19 ?
- Les premières personnes à avoir contracté le virus s’étaient rendues au marché de Wuhan dans la Province de Hubei en Chine. Une maladie transmise par l’animal (zoonose) est donc privilégiée mais l’origine n’a pas été confirmée.
- Le virus a-t-il muté ?
- Non, mais selon les dernières données scientifiques, il existerait deux souches circulantes du virus (L et S).
- La souche S serait plus ancienne que la souche L. À ce stade, rien ne permet de confirmer si la mutation a eu lieu chez l’homme ou chez les hôtes intermédiaires (animal).
- La souche L serait la souche circulante la plus sévère et la plus fréquente (70% des échantillons testés dans l’étude), tandis que la souche S serait moins agressive et moins fréquente (30% des échantillons).
- Grâce aux moyens de détection et aux mesures de lutte contre le coronavirus, la circulation de la souche L, plus sévère et donc plus facilement détectable, tend à diminuer.
- Peut-on attraper la maladie par l’eau ?
- A ce jour, il n’a pas été rapporté de contamination par l’eau. Cette maladie est à transmission respiratoire et probablement de l’animal à l’homme, mais la source n’est pas encore identifiée.
- Existe-t-il des risques liés aux animaux domestiques (d'élevage et familiers) ?
- Il n'existe aucune preuve que les animaux domestiques jouent un rôle dans la propagation coronavirus COVID-19, le coronavirus à l’origine du COVID-19 (sources OIE, OMS et Anses).
- Existe-t-il des risques liés aux aliments ?
- Au vu des informations disponibles, le passage du Coronavirus COVID-19 de l’être humain vers une autre espèce animale semble actuellement peu probable, et la possible contamination des denrées alimentaires d’origine animale (DAOA) à partir d’un animal infecté par le COVID-19 est exclue. Les aliments crus ou peu cuits ne présentent pas de risques de transmission d’infection particuliers, dès lors que les bonnes règles d’hygiène habituelles sont respectées lors de la manipulation et de la préparation des denrées alimentaires.
- Y aura t-il une seconde vague de virus qui touchera les plus jeunes ?
- Les mesures annoncées par le Président de la République ont pour objectif freiner la progression de l’épidémie. Dès lors, la vitesse de propagation du virus se ralentit et permet de limiter le nombre de personnes atteintes en même temps par le virus. Dans cette stratégie, le type de personnes atteintes par le virus, et la répartition des cas simples, notamment en fonction de l’âge ou de l’existence de plusieurs maladies n’est pas modifié. Les études internationales nous montrent que si les personnes fragiles sont les plus à risque de développer une forme grave d’infection au Coronavirus, l’ensemble de la population peut également être concernée. Quelques cas d’infection grave au Coronavirus chez des patients hors personnes âgées ou fragiles ont effectivement été constatés dans d’autres pays.
- Comment s’organise la recherche autour du virus en France ?
- Le Président de la République a fait un point avec des médecins, des scientifiques des responsables de laboratoires mobilisés pour la recherche contre le coronavirus et les responsables du consortium REACTing, coordonné par l’INSERM et placé sous l’égide d’Aviesan, l’alliance de recherche en sciences du vivant et santé, et mandaté par le gouvernement pour coordonner l’effort de recherche. Le monde de la recherche est totalement mobilisé. Afin de soutenir l’effort de recherche, le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont annoncé le 5 mars 2020 débloquer 5.5 millions d’euros supplémentaires dédiés au soutien et à la coordination de la réponse scientifique à la propagation du virus, portant l’effort global à 8 millions d’euros.
- De nombreux programmes français et européens et des essais cliniques, sont en cours afin d’améliorer le diagnostic, la compréhension et la prise en charge de cette maladie. Par ailleurs, des équipes travaillent sur plusieurs pistes de traitement à Paris, Marseille ou encore Lyon ; les protocoles ont commencé. Des équipes sont également à pied d'œuvre pour inventer un vaccin, qui pourra voir le jour dans les prochains mois.
- Quelle est la stratégie des autorités sanitaires pour les tests ?
- En phase épidémique, le principe est de ne plus tester systématiquement. Il n’y pas de droit à être dépisté, et pas d’avantage particulier à le faire pour la population générale. Après consultation du Haut Conseil de Santé Publique (HCSP), les tests ne seront plus réalisés de manière systématique et seront destinés en priorité à quatre types de populations :
- les personnes fragiles(cf liste) présentant des symptômes évocateurs du COVID-19, à risque de développer des complications.
- les deux premières personnes présentant des symptômes évocateurs du COVID-19 dans les structures médico-sociales, notamment les maisons de retraites, et dans les structures collectives hébergeant des personnes vulnérables, pour prendre des mesures immédiates afin d’éviter une transmission entre les résidents,
- les personnes hospitalisées présentant des symptômes évocateurs de Covid-19 car il faut pouvoir comprendre rapidement l’état du patient et éviter les transmissions,
- les professionnels de santé présentant des symptômes évocateurs de Covid-19.
- Pourquoi ne plus tester tous les patients avec symptômes ?
- Devant l’augmentation du nombre de cas, la recherche systématique de contacts est devenue inutile. Tester tous les patients présentant des symptômes conduirait à saturer la filière de dépistage alors que pour les cas graves et les structures collectives de personnes fragiles, le dépistage permet toujours de prendre des mesures immédiates (par exemple pour prévenir la diffusion du virus au sein d’un hôpital lorsqu’un patient est hospitalisé). Le décompte des cas ne se fonde plus uniquement sur les cas diagnostiqués biologiquement, mais sur des estimations épidémiologiques, comme cela se fait pour la grippe tous les ans (nombre de consultations, nombre de cas graves ou de décès…). Ces modifications reflètent donc une volonté d’adapter la réponse en fonction de l’évolution de la propagation du coronavirus dans les différents territoires.
- Comment se passent les tests ?
- Pour les populations concernées (cf question précédente), il y a plusieurs possibilités de tests :
- Pour les patients diagnostiqués à l’hôpital ou avec signes de gravité, ces tests seront réalisés dans les hôpitaux.
- Pour les autres patients répondants aux critères de dépistage, il est possible d’être testé dans les laboratoires en ville, après contact du médecin traitant et prescription médicale. Les prélèvements seront réalisés à domicile. Il ne faut en aucun cas se rendre directement dans les laboratoires de biologie, mais les appeler au préalable, et seulement si on a une prescription médicale, car il existe un grand risque de contaminer d’autres malades, notamment les plus fragiles.
- Concernant les patients non testés,ils seront diagnostiqués COVID-19 sur signes cliniques par un médecin. Les modalités de prise en charge médicale entre patients testés ou non restent identiques.
- Mise à jour le mardi 17 mars, 19h30
- Toutes les réponses aux questions que vous vous posez sur le Coronavirus COVID-19 :
- Le 16 mars 2020, le Président de la République a décidé de prendre des mesures pour réduire à leur plus strict minimum les contacts et les déplacements. Un dispositif de confinement est mis en place sur l’ensemble du territoire à compter du mardi 17 mars à 12h00, pour quinze jours minimum. Les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et uniquement à condition d'être munis d'une attestation pour :
- Se déplacer de son domicile à son lieu de travail dès lors que le télétravail n’est pas possible ;
- Faire ses achats de première nécessité dans les commerces de proximité autorisés ;
- Se rendre auprès d’un professionnel de santé ;
- Se déplacer pour la garde de ses enfants ou pour aider les personnes vulnérables à la stricte condition de respecter les gestes barrières ;
- Faire de l’exercice physique uniquement à titre individuel, autour du domicile et sans aucun rassemblement.
- Les deux documents nécessaires pour circuler sont disponibles :
- l'attestation individuelle, à télécharger en cliquant ici ou à reproduire sur papier libre ;
- l'attestation de l'employeur, à télécharger en cliquant ici.
- Les infractions à ces règles seront sanctionnées d'une amende de 135 euros. En cas de doute sur ces restrictions de déplacement, vous pouvez consulter les questions / réponses en cliquant ici.
- Qu’est-ce que le coronavirus COVID-19 ?Depuis janvier 2020 une épidémie de Coronavirus COVID-19 (ex 2019-nCoV) s’est propagée depuis la Chine. Retrouvez sur cette plateforme toutes les réponses officielles aux questions que vous vous posez sur ce qu’est le Coronavirus COVID-19 et les recommandations pour votre santé et vos voyages.
- Face aux infections, il existe des gestes simples pour préserver votre santé et celle de votre entourage :
- Se laver les mains très régulièrement
- Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir
- Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
- Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter
- Eviter les rassemblements, limiter les déplacements et les contacts.
- Qu’est-ce que le Coronavirus COVID-19 ?Les Coronavirus sont une grande famille de virus, qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des Coronavirus) à des pathologies plus sévères comme le MERS-COV ou le SRAS.
- Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau Coronavirus. La maladie provoquée par ce Coronavirus a été nommée COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé - OMS.
- Depuis le 11 mars 2020, l’OMS qualifie la situation mondiale du COVID-19 de pandémie ; c’est-à-dire que l’épidémie touche désormais 137 pays sur une zone étendue.
- Quels sont les symptômes du Coronavirus COVID-19 ?Les symptômes principaux sont la fièvre ou la sensation de fièvre et des signes de difficultés respiratoires de type toux ou essoufflement.
- Existe-t-il un vaccin ?Il n’existe pas de vaccin contre le Coronavirus COVID-19 pour le moment. Plusieurs traitements sont en cours d’évaluation en France, en lien avec l’OMS pour être utilisés contre le Coronavirus COVID-19. Dans l’attente, le traitement est symptomatique.
- La prise d'anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone...) pourrait être un facteur d'aggravation de l'infection.De nombreux programmes français et européens et des essais cliniques, sont en cours afin d’améliorer le diagnostic, la compréhension et la prise en charge de cette maladie. Par ailleurs, des équipes travaillent sur plusieurs pistes de traitement à Paris, Marseille ou encore Lyon ; les protocoles ont commencé. Des équipes sont également à pied d'œuvre pour inventer un vaccin, qui pourrait voir le jour dans les prochains mois.
- Comment se transmet le Coronavirus COVID-19 ?La maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux). On considère donc qu’un contact étroit avec une personne malade est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou une discussion en l’absence de mesures de protection. Un des vecteurs privilégiés de la transmission du virus est le contact des mains non lavées.
- Quel est le délai d’incubation de la maladie ?Le délai d’incubation, période entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes. Le délai d’incubation du coronavirus COVID-19 est de 3 à 5 jours en général, il peut toutefois s’étendre jusqu’à 14 jours. Pendant cette période, le sujet peut être contagieux : il peut être porteur du virus avant l’apparition des symptômes ou à l’apparition de signaux faibles.
- D’où vient le coronavirus COVID-19 ? Les premières personnes à avoir contracté le virus s’étaient rendues au marché de Wuhan dans la Province de Hubei en Chine. Une maladie transmise par l’animal (zoonose) est donc privilégiée mais l’origine n’a pas été confirmée.
- Le virus a-t-il muté ? Non, mais selon les dernières données scientifiques, il existerait deux souches circulantes du virus (L et S).
- La souche S serait plus ancienne que la souche L. À ce stade, rien ne permet de confirmer si la mutation a eu lieu chez l’homme ou chez les hôtes intermédiaires (animal).
- La souche L serait la souche circulante la plus sévère et la plus fréquente (70% des échantillons testés dans l’étude), tandis que la souche S serait moins agressive et moins fréquente (30% des échantillons).
- Grâce aux moyens de détection et aux mesures de lutte contre le coronavirus, la circulation de la souche L, plus sévère et donc plus facilement détectable, tend à diminuer.
- Peut-on attraper la maladie par l’eau ?A ce jour, il n’a pas été rapporté de contamination par l’eau. Cette maladie est à transmission respiratoire et probablement de l’animal à l’homme, mais la source n’est pas encore identifiée.
- Existe-t-il des risques liés aux animaux domestiques (d'élevage et familiers) ?Il n'existe aucune preuve que les animaux domestiques jouent un rôle dans la propagation coronavirus COVID-19, le coronavirus à l’origine du COVID-19 (sources OIE, OMS et Anses).
- Existe-t-il des risques liés aux aliments ?Au vu des informations disponibles, le passage du Coronavirus COVID-19 de l’être humain vers une autre espèce animale semble actuellement peu probable, et la possible contamination des denrées alimentaires d’origine animale (DAOA) à partir d’un animal infecté par le COVID-19 est exclue. Les aliments crus ou peu cuits ne présentent pas de risques de transmission d’infection particuliers, dès lors que les bonnes règles d’hygiène habituelles sont respectées lors de la manipulation et de la préparation des denrées alimentaires.
- Y aura t-il une seconde vague de virus qui touchera les plus jeunes ?Les mesures annoncées par le Président de la République ont pour objectif freiner la progression de l’épidémie. Dès lors, la vitesse de propagation du virus se ralentit et permet de limiter le nombre de personnes atteintes en même temps par le virus. Dans cette stratégie, le type de personnes atteintes par le virus, et la répartition des cas simples, notamment en fonction de l’âge ou de l’existence de plusieurs maladies n’est pas modifié. Les études internationales nous montrent que si les personnes fragiles sont les plus à risque de développer une forme grave d’infection au Coronavirus, l’ensemble de la population peut également être concernée. Quelques cas d’infection grave au Coronavirus chez des patients hors personnes âgées ou fragiles ont effectivement été constatés dans d’autres pays.
- Comment s’organise la recherche autour du virus en France ?Le Président de la République a fait un point avec des médecins, des scientifiques des responsables de laboratoires mobilisés pour la recherche contre le coronavirus et les responsables du consortium REACTing, coordonné par l’INSERM et placé sous l’égide d’Aviesan, l’alliance de recherche en sciences du vivant et santé, et mandaté par le gouvernement pour coordonner l’effort de recherche. Le monde de la recherche est totalement mobilisé. Afin de soutenir l’effort de recherche, le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont annoncé le 5 mars 2020 débloquer 5.5 millions d’euros supplémentaires dédiés au soutien et à la coordination de la réponse scientifique à la propagation du virus, portant l’effort global à 8 millions d’euros.
- De nombreux programmes français et européens et des essais cliniques, sont en cours afin d’améliorer le diagnostic, la compréhension et la prise en charge de cette maladie. Par ailleurs, des équipes travaillent sur plusieurs pistes de traitement à Paris, Marseille ou encore Lyon ; les protocoles ont commencé. Des équipes sont également à pied d'œuvre pour inventer un vaccin, qui pourra voir le jour dans les prochains mois.
- Quelle est la stratégie des autorités sanitaires pour les tests ?En phase épidémique, le principe est de ne plus tester systématiquement. Il n’y pas de droit à être dépisté, et pas d’avantage particulier à le faire pour la population générale. Après consultation du Haut Conseil de Santé Publique (HCSP), les tests ne seront plus réalisés de manière systématique et seront destinés en priorité à quatre types de populations :
- les personnes fragiles(cf liste) présentant des symptômes évocateurs du COVID-19, à risque de développer des complications.
- les deux premières personnes présentant des symptômes évocateurs du COVID-19 dans les structures médico-sociales, notamment les maisons de retraites, et dans les structures collectives hébergeant des personnes vulnérables, pour prendre des mesures immédiates afin d’éviter une transmission entre les résidents,
- les personnes hospitalisées présentant des symptômes évocateurs de Covid-19 car il faut pouvoir comprendre rapidement l’état du patient et éviter les transmissions,
- les professionnels de santé présentant des symptômes évocateurs de Covid-19.
- Pourquoi ne plus tester tous les patients avec symptômes ?Devant l’augmentation du nombre de cas, la recherche systématique de contacts est devenue inutile. Tester tous les patients présentant des symptômes conduirait à saturer la filière de dépistage alors que pour les cas graves et les structures collectives de personnes fragiles, le dépistage permet toujours de prendre des mesures immédiates (par exemple pour prévenir la diffusion du virus au sein d’un hôpital lorsqu’un patient est hospitalisé). Le décompte des cas ne se fonde plus uniquement sur les cas diagnostiqués biologiquement, mais sur des estimations épidémiologiques, comme cela se fait pour la grippe tous les ans (nombre de consultations, nombre de cas graves ou de décès…). Ces modifications reflètent donc une volonté d’adapter la réponse en fonction de l’évolution de la propagation du coronavirus dans les différents territoires.
- Comment se passent les tests ? Pour les populations concernées (cf question précédente), il y a plusieurs possibilités de tests :
- Pour les patients diagnostiqués à l’hôpital ou avec signes de gravité, ces tests seront réalisés dans les hôpitaux.
- Pour les autres patients répondants aux critères de dépistage, il est possible d’être testé dans les laboratoires en ville, après contact du médecin traitant et prescription médicale. Les prélèvements seront réalisés à domicile. Il ne faut en aucun cas se rendre directement dans les laboratoires de biologie, mais les appeler au préalable, et seulement si on a une prescription médicale, car il existe un grand risque de contaminer d’autres malades, notamment les plus fragiles.
- Concernant les patients non testés,ils seront diagnostiqués COVID-19 sur signes cliniques par un médecin. Les modalités de prise en charge médicale entre patients testés ou non restent identiques.
- Mise à jour le mardi 17 mars, 19h30
- Toutes les réponses aux questions que vous vous posez sur le Coronavirus COVID-19 :
- Le 16 mars 2020, le Président de la République a décidé de prendre des mesures pour réduire à leur plus strict minimum les contacts et les déplacements. Un dispositif de confinement est mis en place sur l’ensemble du territoire à compter du mardi 17 mars à 12h00, pour quinze jours minimum. Les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et uniquement à condition d'être munis d'une attestation pour :
- Se déplacer de son domicile à son lieu de travail dès lors que le télétravail n’est pas possible ;
- Faire ses achats de première nécessité dans les commerces de proximité autorisés ;
- Se rendre auprès d’un professionnel de santé ;
- Se déplacer pour la garde de ses enfants ou pour aider les personnes vulnérables à la stricte condition de respecter les gestes barrières ;
- Faire de l’exercice physique uniquement à titre individuel, autour du domicile et sans aucun rassemblement.
- Les deux documents nécessaires pour circuler sont disponibles :
- l'attestation individuelle, à télécharger en cliquant ici ou à reproduire sur papier libre ;
- l'attestation de l'employeur, à télécharger en cliquant ici.
- Les infractions à ces règles seront sanctionnées d'une amende de 135 euros. En cas de doute sur ces restrictions de déplacement, vous pouvez consulter les questions / réponses en cliquant ici.
- Qu’est-ce que le coronavirus COVID-19 ?Depuis janvier 2020 une épidémie de Coronavirus COVID-19 (ex 2019-nCoV) s’est propagée depuis la Chine. Retrouvez sur cette plateforme toutes les réponses officielles aux questions que vous vous posez sur ce qu’est le Coronavirus COVID-19 et les recommandations pour votre santé et vos voyages.
- Face aux infections, il existe des gestes simples pour préserver votre santé et celle de votre entourage :
- Se laver les mains très régulièrement
- Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir
- Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
- Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter
- Eviter les rassemblements, limiter les déplacements et les contacts.
- Qu’est-ce que le Coronavirus COVID-19 ?Les Coronavirus sont une grande famille de virus, qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des Coronavirus) à des pathologies plus sévères comme le MERS-COV ou le SRAS.
- Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau Coronavirus. La maladie provoquée par ce Coronavirus a été nommée COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé - OMS.
- Depuis le 11 mars 2020, l’OMS qualifie la situation mondiale du COVID-19 de pandémie ; c’est-à-dire que l’épidémie touche désormais 137 pays sur une zone étendue.
- Quels sont les symptômes du Coronavirus COVID-19 ?Les symptômes principaux sont la fièvre ou la sensation de fièvre et des signes de difficultés respiratoires de type toux ou essoufflement.
- Existe-t-il un vaccin ?Il n’existe pas de vaccin contre le Coronavirus COVID-19 pour le moment. Plusieurs traitements sont en cours d’évaluation en France, en lien avec l’OMS pour être utilisés contre le Coronavirus COVID-19. Dans l’attente, le traitement est symptomatique.
- La prise d'anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone...) pourrait être un facteur d'aggravation de l'infection.De nombreux programmes français et européens et des essais cliniques, sont en cours afin d’améliorer le diagnostic, la compréhension et la prise en charge de cette maladie. Par ailleurs, des équipes travaillent sur plusieurs pistes de traitement à Paris, Marseille ou encore Lyon ; les protocoles ont commencé. Des équipes sont également à pied d'œuvre pour inventer un vaccin, qui pourrait voir le jour dans les prochains mois.
- Comment se transmet le Coronavirus COVID-19 ?La maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux). On considère donc qu’un contact étroit avec une personne malade est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou une discussion en l’absence de mesures de protection. Un des vecteurs privilégiés de la transmission du virus est le contact des mains non lavées.
- Quel est le délai d’incubation de la maladie ?Le délai d’incubation, période entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes. Le délai d’incubation du coronavirus COVID-19 est de 3 à 5 jours en général, il peut toutefois s’étendre jusqu’à 14 jours. Pendant cette période, le sujet peut être contagieux : il peut être porteur du virus avant l’apparition des symptômes ou à l’apparition de signaux faibles.
- D’où vient le coronavirus COVID-19 ? Les premières personnes à avoir contracté le virus s’étaient rendues au marché de Wuhan dans la Province de Hubei en Chine. Une maladie transmise par l’animal (zoonose) est donc privilégiée mais l’origine n’a pas été confirmée.
- Le virus a-t-il muté ? Non, mais selon les dernières données scientifiques, il existerait deux souches circulantes du virus (L et S).
- La souche S serait plus ancienne que la souche L. À ce stade, rien ne permet de confirmer si la mutation a eu lieu chez l’homme ou chez les hôtes intermédiaires (animal).
- La souche L serait la souche circulante la plus sévère et la plus fréquente (70% des échantillons testés dans l’étude), tandis que la souche S serait moins agressive et moins fréquente (30% des échantillons).
- Grâce aux moyens de détection et aux mesures de lutte contre le coronavirus, la circulation de la souche L, plus sévère et donc plus facilement détectable, tend à diminuer.
- Peut-on attraper la maladie par l’eau ?A ce jour, il n’a pas été rapporté de contamination par l’eau. Cette maladie est à transmission respiratoire et probablement de l’animal à l’homme, mais la source n’est pas encore identifiée.
- Existe-t-il des risques liés aux animaux domestiques (d'élevage et familiers) ?Il n'existe aucune preuve que les animaux domestiques jouent un rôle dans la propagation coronavirus COVID-19, le coronavirus à l’origine du COVID-19 (sources OIE, OMS et Anses).
- Existe-t-il des risques liés aux aliments ?Au vu des informations disponibles, le passage du Coronavirus COVID-19 de l’être humain vers une autre espèce animale semble actuellement peu probable, et la possible contamination des denrées alimentaires d’origine animale (DAOA) à partir d’un animal infecté par le COVID-19 est exclue. Les aliments crus ou peu cuits ne présentent pas de risques de transmission d’infection particuliers, dès lors que les bonnes règles d’hygiène habituelles sont respectées lors de la manipulation et de la préparation des denrées alimentaires.
- Y aura t-il une seconde vague de virus qui touchera les plus jeunes ?Les mesures annoncées par le Président de la République ont pour objectif freiner la progression de l’épidémie. Dès lors, la vitesse de propagation du virus se ralentit et permet de limiter le nombre de personnes atteintes en même temps par le virus. Dans cette stratégie, le type de personnes atteintes par le virus, et la répartition des cas simples, notamment en fonction de l’âge ou de l’existence de plusieurs maladies n’est pas modifié. Les études internationales nous montrent que si les personnes fragiles sont les plus à risque de développer une forme grave d’infection au Coronavirus, l’ensemble de la population peut également être concernée. Quelques cas d’infection grave au Coronavirus chez des patients hors personnes âgées ou fragiles ont effectivement été constatés dans d’autres pays.
- Comment s’organise la recherche autour du virus en France ?Le Président de la République a fait un point avec des médecins, des scientifiques des responsables de laboratoires mobilisés pour la recherche contre le coronavirus et les responsables du consortium REACTing, coordonné par l’INSERM et placé sous l’égide d’Aviesan, l’alliance de recherche en sciences du vivant et santé, et mandaté par le gouvernement pour coordonner l’effort de recherche. Le monde de la recherche est totalement mobilisé. Afin de soutenir l’effort de recherche, le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont annoncé le 5 mars 2020 débloquer 5.5 millions d’euros supplémentaires dédiés au soutien et à la coordination de la réponse scientifique à la propagation du virus, portant l’effort global à 8 millions d’euros.
- De nombreux programmes français et européens et des essais cliniques, sont en cours afin d’améliorer le diagnostic, la compréhension et la prise en charge de cette maladie. Par ailleurs, des équipes travaillent sur plusieurs pistes de traitement à Paris, Marseille ou encore Lyon ; les protocoles ont commencé. Des équipes sont également à pied d'œuvre pour inventer un vaccin, qui pourra voir le jour dans les prochains mois.
- Quelle est la stratégie des autorités sanitaires pour les tests ?En phase épidémique, le principe est de ne plus tester systématiquement. Il n’y pas de droit à être dépisté, et pas d’avantage particulier à le faire pour la population générale. Après consultation du Haut Conseil de Santé Publique (HCSP), les tests ne seront plus réalisés de manière systématique et seront destinés en priorité à quatre types de populations :
- les personnes fragiles(cf liste) présentant des symptômes évocateurs du COVID-19, à risque de développer des complications.
- les deux premières personnes présentant des symptômes évocateurs du COVID-19 dans les structures médico-sociales, notamment les maisons de retraites, et dans les structures collectives hébergeant des personnes vulnérables, pour prendre des mesures immédiates afin d’éviter une transmission entre les résidents,
- les personnes hospitalisées présentant des symptômes évocateurs de Covid-19 car il faut pouvoir comprendre rapidement l’état du patient et éviter les transmissions,
- les professionnels de santé présentant des symptômes évocateurs de Covid-19.
- Pourquoi ne plus tester tous les patients avec symptômes ?Devant l’augmentation du nombre de cas, la recherche systématique de contacts est devenue inutile. Tester tous les patients présentant des symptômes conduirait à saturer la filière de dépistage alors que pour les cas graves et les structures collectives de personnes fragiles, le dépistage permet toujours de prendre des mesures immédiates (par exemple pour prévenir la diffusion du virus au sein d’un hôpital lorsqu’un patient est hospitalisé). Le décompte des cas ne se fonde plus uniquement sur les cas diagnostiqués biologiquement, mais sur des estimations épidémiologiques, comme cela se fait pour la grippe tous les ans (nombre de consultations, nombre de cas graves ou de décès…). Ces modifications reflètent donc une volonté d’adapter la réponse en fonction de l’évolution de la propagation du coronavirus dans les différents territoires.
- Comment se passent les tests ? Pour les populations concernées (cf question précédente), il y a plusieurs possibilités de tests :
- Pour les patients diagnostiqués à l’hôpital ou avec signes de gravité, ces tests seront réalisés dans les hôpitaux.
- Pour les autres patients répondants aux critères de dépistage, il est possible d’être testé dans les laboratoires en ville, après contact du médecin traitant et prescription médicale. Les prélèvements seront réalisés à domicile. Il ne faut en aucun cas se rendre directement dans les laboratoires de biologie, mais les appeler au préalable, et seulement si on a une prescription médicale, car il existe un grand risque de contaminer d’autres malades, notamment les plus fragiles.
- Concernant les patients non testés,ils seront diagnostiqués COVID-19 sur signes cliniques par un médecin. Les modalités de prise en charge médicale entre patients testés ou non restent identiques.
- Mise à jour le mardi 17 mars, 19h30
- Toutes les réponses aux questions que vous vous posez sur le Coronavirus COVID-19 :
- Le 16 mars 2020, le Président de la République a décidé de prendre des mesures pour réduire à leur plus strict minimum les contacts et les déplacements. Un dispositif de confinement est mis en place sur l’ensemble du territoire à compter du mardi 17 mars à 12h00, pour quinze jours minimum. Les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et uniquement à condition d'être munis d'une attestation pour :
- Se déplacer de son domicile à son lieu de travail dès lors que le télétravail n’est pas possible ;
- Faire ses achats de première nécessité dans les commerces de proximité autorisés ;
- Se rendre auprès d’un professionnel de santé ;
- Se déplacer pour la garde de ses enfants ou pour aider les personnes vulnérables à la stricte condition de respecter les gestes barrières ;
- Faire de l’exercice physique uniquement à titre individuel, autour du domicile et sans aucun rassemblement.
- Les deux documents nécessaires pour circuler sont disponibles :
- l'attestation individuelle, à télécharger en cliquant ici ou à reproduire sur papier libre ;
- l'attestation de l'employeur, à télécharger en cliquant ici.
- Les infractions à ces règles seront sanctionnées d'une amende de 135 euros. En cas de doute sur ces restrictions de déplacement, vous pouvez consulter les questions / réponses en cliquant ici.
- Qu’est-ce que le coronavirus COVID-19 ?Depuis janvier 2020 une épidémie de Coronavirus COVID-19 (ex 2019-nCoV) s’est propagée depuis la Chine. Retrouvez sur cette plateforme toutes les réponses officielles aux questions que vous vous posez sur ce qu’est le Coronavirus COVID-19 et les recommandations pour votre santé et vos voyages.
- Face aux infections, il existe des gestes simples pour préserver votre santé et celle de votre entourage :
- Se laver les mains très régulièrement
- Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir
- Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades
- Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter
- Eviter les rassemblements, limiter les déplacements et les contacts.
- Qu’est-ce que le Coronavirus COVID-19 ?Les Coronavirus sont une grande famille de virus, qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des Coronavirus) à des pathologies plus sévères comme le MERS-COV ou le SRAS.
- Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau Coronavirus. La maladie provoquée par ce Coronavirus a été nommée COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé - OMS.
- Depuis le 11 mars 2020, l’OMS qualifie la situation mondiale du COVID-19 de pandémie ; c’est-à-dire que l’épidémie touche désormais 137 pays sur une zone étendue.
- Quels sont les symptômes du Coronavirus COVID-19 ?Les symptômes principaux sont la fièvre ou la sensation de fièvre et des signes de difficultés respiratoires de type toux ou essoufflement.
- Existe-t-il un vaccin ?Il n’existe pas de vaccin contre le Coronavirus COVID-19 pour le moment. Plusieurs traitements sont en cours d’évaluation en France, en lien avec l’OMS pour être utilisés contre le Coronavirus COVID-19. Dans l’attente, le traitement est symptomatique.
- La prise d'anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone...) pourrait être un facteur d'aggravation de l'infection.De nombreux programmes français et européens et des essais cliniques, sont en cours afin d’améliorer le diagnostic, la compréhension et la prise en charge de cette maladie. Par ailleurs, des équipes travaillent sur plusieurs pistes de traitement à Paris, Marseille ou encore Lyon ; les protocoles ont commencé. Des équipes sont également à pied d'œuvre pour inventer un vaccin, qui pourrait voir le jour dans les prochains mois.
- Comment se transmet le Coronavirus COVID-19 ?La maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux). On considère donc qu’un contact étroit avec une personne malade est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou une discussion en l’absence de mesures de protection. Un des vecteurs privilégiés de la transmission du virus est le contact des mains non lavées.
- Quel est le délai d’incubation de la maladie ?Le délai d’incubation, période entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes. Le délai d’incubation du coronavirus COVID-19 est de 3 à 5 jours en général, il peut toutefois s’étendre jusqu’à 14 jours. Pendant cette période, le sujet peut être contagieux : il peut être porteur du virus avant l’apparition des symptômes ou à l’apparition de signaux faibles.
- D’où vient le coronavirus COVID-19 ? Les premières personnes à avoir contracté le virus s’étaient rendues au marché de Wuhan dans la Province de Hubei en Chine. Une maladie transmise par l’animal (zoonose) est donc privilégiée mais l’origine n’a pas été confirmée.
- Le virus a-t-il muté ? Non, mais selon les dernières données scientifiques, il existerait deux souches circulantes du virus (L et S).
- La souche S serait plus ancienne que la souche L. À ce stade, rien ne permet de confirmer si la mutation a eu lieu chez l’homme ou chez les hôtes intermédiaires (animal).
- La souche L serait la souche circulante la plus sévère et la plus fréquente (70% des échantillons testés dans l’étude), tandis que la souche S serait moins agressive et moins fréquente (30% des échantillons).
- Grâce aux moyens de détection et aux mesures de lutte contre le coronavirus, la circulation de la souche L, plus sévère et donc plus facilement détectable, tend à diminuer.
- Peut-on attraper la maladie par l’eau ?A ce jour, il n’a pas été rapporté de contamination par l’eau. Cette maladie est à transmission respiratoire et probablement de l’animal à l’homme, mais la source n’est pas encore identifiée.
- Existe-t-il des risques liés aux animaux domestiques (d'élevage et familiers) ?Il n'existe aucune preuve que les animaux domestiques jouent un rôle dans la propagation coronavirus COVID-19, le coronavirus à l’origine du COVID-19 (sources OIE, OMS et Anses).
- Existe-t-il des risques liés aux aliments ?Au vu des informations disponibles, le passage du Coronavirus COVID-19 de l’être humain vers une autre espèce animale semble actuellement peu probable, et la possible contamination des denrées alimentaires d’origine animale (DAOA) à partir d’un animal infecté par le COVID-19 est exclue. Les aliments crus ou peu cuits ne présentent pas de risques de transmission d’infection particuliers, dès lors que les bonnes règles d’hygiène habituelles sont respectées lors de la manipulation et de la préparation des denrées alimentaires.
- Y aura t-il une seconde vague de virus qui touchera les plus jeunes ?Les mesures annoncées par le Président de la République ont pour objectif freiner la progression de l’épidémie. Dès lors, la vitesse de propagation du virus se ralentit et permet de limiter le nombre de personnes atteintes en même temps par le virus. Dans cette stratégie, le type de personnes atteintes par le virus, et la répartition des cas simples, notamment en fonction de l’âge ou de l’existence de plusieurs maladies n’est pas modifié. Les études internationales nous montrent que si les personnes fragiles sont les plus à risque de développer une forme grave d’infection au Coronavirus, l’ensemble de la population peut également être concernée. Quelques cas d’infection grave au Coronavirus chez des patients hors personnes âgées ou fragiles ont effectivement été constatés dans d’autres pays.
- Comment s’organise la recherche autour du virus en France ?Le Président de la République a fait un point avec des médecins, des scientifiques des responsables de laboratoires mobilisés pour la recherche contre le coronavirus et les responsables du consortium REACTing, coordonné par l’INSERM et placé sous l’égide d’Aviesan, l’alliance de recherche en sciences du vivant et santé, et mandaté par le gouvernement pour coordonner l’effort de recherche. Le monde de la recherche est totalement mobilisé. Afin de soutenir l’effort de recherche, le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont annoncé le 5 mars 2020 débloquer 5.5 millions d’euros supplémentaires dédiés au soutien et à la coordination de la réponse scientifique à la propagation du virus, portant l’effort global à 8 millions d’euros.
- De nombreux programmes français et européens et des essais cliniques, sont en cours afin d’améliorer le diagnostic, la compréhension et la prise en charge de cette maladie. Par ailleurs, des équipes travaillent sur plusieurs pistes de traitement à Paris, Marseille ou encore Lyon ; les protocoles ont commencé. Des équipes sont également à pied d'œuvre pour inventer un vaccin, qui pourra voir le jour dans les prochains mois.
- Quelle est la stratégie des autorités sanitaires pour les tests ?En phase épidémique, le principe est de ne plus tester systématiquement. Il n’y pas de droit à être dépisté, et pas d’avantage particulier à le faire pour la population générale. Après consultation du Haut Conseil de Santé Publique (HCSP), les tests ne seront plus réalisés de manière systématique et seront destinés en priorité à quatre types de populations :
- les personnes fragiles(cf liste) présentant des symptômes évocateurs du COVID-19, à risque de développer des complications.
- les deux premières personnes présentant des symptômes évocateurs du COVID-19 dans les structures médico-sociales, notamment les maisons de retraites, et dans les structures collectives hébergeant des personnes vulnérables, pour prendre des mesures immédiates afin d’éviter une transmission entre les résidents,
- les personnes hospitalisées présentant des symptômes évocateurs de Covid-19 car il faut pouvoir comprendre rapidement l’état du patient et éviter les transmissions,
- les professionnels de santé présentant des symptômes évocateurs de Covid-19.
- Pourquoi ne plus tester tous les patients avec symptômes ?Devant l’augmentation du nombre de cas, la recherche systématique de contacts est devenue inutile. Tester tous les patients présentant des symptômes conduirait à saturer la filière de dépistage alors que pour les cas graves et les structures collectives de personnes fragiles, le dépistage permet toujours de prendre des mesures immédiates (par exemple pour prévenir la diffusion du virus au sein d’un hôpital lorsqu’un patient est hospitalisé). Le décompte des cas ne se fonde plus uniquement sur les cas diagnostiqués biologiquement, mais sur des estimations épidémiologiques, comme cela se fait pour la grippe tous les ans (nombre de consultations, nombre de cas graves ou de décès…). Ces modifications reflètent donc une volonté d’adapter la réponse en fonction de l’évolution de la propagation du coronavirus dans les différents territoires.
- Comment se passent les tests ? Pour les populations concernées (cf question précédente), il y a plusieurs possibilités de tests :
- Pour les patients diagnostiqués à l’hôpital ou avec signes de gravité, ces tests seront réalisés dans les hôpitaux.
- Pour les autres patients répondants aux critères de dépistage, il est possible d’être testé dans les laboratoires en ville, après contact du médecin traitant et prescription médicale. Les prélèvements seront réalisés à domicile. Il ne faut en aucun cas se rendre directement dans les laboratoires de biologie, mais les appeler au préalable, et seulement si on a une prescription médicale, car il existe un grand risque de contaminer d’autres malades, notamment les plus fragiles.
- Concernant les patients non testés,ils seront diagnostiqués COVID-19 sur signes cliniques par un médecin. Les modalités de prise en charge médicale entre patients testés ou non restent identiques.
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Aux alentours du 10 novembre commence l’hiver selon la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC). Cette saison est en effet centrée sur le solstice d’hiver (21 décembre), moment où la durée du jour est la plus courte de l’année.
Si l’hiver était un moment de la journée, il serait alors celui où l’on est couché et sans doute déjà endormi. Si le solstice d’été représentait « midi » à notre montre, au moment du solstice d’hiver il serait en revanche « minuit ». Pour la MTC, l’hiver a une importance cruciale et correspond effectivement à une période de repos ou du moins un moment durant lequel nous sommes « sensés » nous reposer après une année bien active. Prenez l’Hiver comme un « cadeau ». N’avez-vous jamais rêvé de rester au calme, à l’intérieur bien au chaud dans votre nid douillet. Common Wikimedia, Geai bleu, auteur mdf L’hiver était pour nos ancêtres la période de repos bien mérité après une longue année de travail. Durant l’automne, la réserve de bois et de vivres étaient assurées et ils pouvaient désormais s’installer en famille devant le feu et se reposer à l’abri tout en attendant patiemment que le printemps reviennent. En MTC, l’hiver et la notion de « repos » sont très importants car notre attitude durant cette période va significativement conditionner notre forme pour la nouvelle année à venir. D’ailleurs pour les chinois cette nouvelle année débute vers fin janvier à la fin de l’hiver avec le Nouvel an chinois. Source : Vassil, Common Wikimedia Pour nous occidentaux, nous acceptons facilement et comprenons l’importance de dormir la nuit et l’avantage d’une bonne nuit de sommeil sur la journée à venir. En MTC, il en va de même avec l’hiver et le reste de l’année. Observer la nature dehors qui en hiver se repose et se régénère ! Regarder dehors, la nature enneigée à l’air si calme, si paisible. Aujourd’hui avec l’électricité, nous continuons nos activités soutenues comme si de rien n’était. Un proverbe chinois dit d’ailleurs qu’il est aussi dangereux de ne pas se reposer en hiver que de ne pas dormir la nuit ! L’hiver est la saison où le Rein devient l’Empereur. Nous parlons dans ce cas des « Reins énergétiques » qui englobent non seulement les reins en tant qu’organe mais aussi les surrénales ainsi que les organes sexuels. La MTC considère le Rein énergétique comme étant le « pilier de notre santé » ou aussi « notre réserve d’Eau ». Il est la « batterie » de notre organisme et notre santé dépend énormément de l’état de nos Reins énergétiques. Quand nous sommes jeunes, nos Reins énergétiques sont « solides » et nous sommes presque infatigables. Sauf si l’on se dépense sans compter ! Mais avec le temps et souvent une hygiène de vie discutable, nos Reins fatiguent et ont de plus en plus de mal à maintenir l’équilibre général du corps. Common Wikimedia, Hongrie, auteur Susulyka L’hiver est la saison où nous refaisons le « plein » de nos Reins énergétiques ! Mieux nous nous reposerons cet hiver, plus nous rechargerons nos Reins en énergie et plus nous serons en forme pour la nouvelle année à venir. Vous sentez-vous à plat et vidé dès l’automne ? Il y a de fortes chances que votre batterie nécessite un rechargement (low battery !). Heureusement il y a l’hiver et sa période de repos salutaire ! Pourtant, nous occidentaux, continuons généralement la fin de l’année sur le même rythme avec son stress permanent, ses fêtes de Noël, une fin d’année à boucler... La MTC est claire. Si nous ne nous reposons pas en hiver, nous nous trainerons et le payerons toute l’année à venir. Comment faire le plein d’énergie dans nos Reins énergétiques ? Il y a 3 piliers qui permettent de refaire le plein. Bien dormir et privilégier le repos en hiver. Manger une « bonne » nourriture fraîche et vivante pour en extraire l’énergie subtile des aliments (et boissons). Respirer correctement et en toute conscience un air frais et si possible non pollué pour en extraire l’énergie subtile de l’air. Rien de mieux qu’une ballade dans la Nature au grand air. Une partie de cette énergie sera consommée lors de notre activité quotidienne mais le « surplus » sera mis en réserve dans notre Rein énergétique. Il faut comprendre que prendre soin de soi en hiver est un principe de haute importance en MTC. L’hiver avec ses longues nuits et son froid glacial suscite en nous une « Peur » qui est l’émotion de cette saison. Des peurs qui viennent de l’extérieur mais aussi de l’intérieur. L’excès de fatigue, le surmenage et l’épuisement sont propices à la naissance de peurs intérieures. La faiblesse de nos Reins et donc l’épuisement de nos ressources sont à l’origine d’une crainte de ne pas pouvoir faire face et de peurs irrationnelles. Cela est également valable dans le sens contraire. La Peur, l’angoisse et le stress affectent nos Reins et les épuisent. Et plus on est fatigué, plus on est susceptible de souffrir du stress et de peurs irraisonnées. Celui qui a les Reins solides n’a peur de rien et avance en toute confiance ! La « confiance », voilà l’émotion positive qui nourrit nos reins et les renforce ! Notons que les personnes âgées sont en général plus fatiguées et en déficit d’énergie. Ce n’est pas pour rien qu’avec l’âge on devient plus peureux et angoissé. Lorsque notre Rein énergétique (notre batterie) est épuisé, notre réserve "d’énergie Eau" est au plus bas. Souvent nous nous sentons à plat. Mais ce déséquilibre peut également provoquer ce que l’on appelle le « Feu apparent ». En effet, notre énergie « Feu » n’est alors plus contrôlée par notre énergie en Eau quasiment épuisée (l’Eau éteint le Feu). Cela se traduit alors par une hyperactivité et un mauvais sommeil. Nous cherchons à réduire ce Feu en excès par une suractivité indispensable pour nous défouler et retrouver un équilibre précaire. Ce Feu en nous n’est qu’apparent car en réalité nous sommes épuisés. Nous nous sentons actif et en forme mais à la moindre contrariété nous sommes vite dépassés, agacés, impatients, exaspérés. C’est le cas par exemple lorsque nous nous maîtrisons toute la journée au travail mais une fois à la maison, nous nous relâchons (lâchons), piquons une crise et n’avons plus de patience pour rien. Cela dénote clairement un déséquilibre de notre Rein énergétique et donc un épuisement. Ce type de déséquilibre avec un manque d’Eau et un excès de Feu est typique de notre mode de vie actuel hyper-stimulé, accéléré et donc « épuisant ». Common Wiimedia, Finland, auteur Tadeas Gregor Les conseils pour l’Hiver -L’hiver c’est le moment de lever le pied, de se reposer d’avantage voire même de dormir plus. Eviter donc toute activité éreintante ou exagérée que ce soit au niveau sportif, social, professionnel, bricolage et sexuel (le Rein et la sexualité sont liés). Ce n’est absolument pas le moment d’amplifier votre entrainement au triathlon ! Au contraire, ménagez-vous et prenez le temps de vous ressourcer. -Cherchez le calme mental. L’hiver est la saison de l’introspection, des bilans et où l’on prend le temps de se poser pour retrouver son intimité. Cultivez la tranquillité, la patience et la réflexion. Faites un point sur vos objectifs et vos aspirations pour la nouvelle année à venir. C’est le moment de choisir « vos graines » à semer dès que le printemps reviendra ! -Nos oreilles et l’ouïe sont reliées à l’Elément Eau, à nos Reins et donc à l’hiver. Celui qui est épuisé ne supporte plus le bruit ! Profiter de moments d’immobilité dans le silence ou en écoutant de la musique douce permet de recharger « sa batterie ». L’hiver est donc le moment idéal pour se mettre à la méditation dans le silence. -Essayez de dormir avant 23h. En effet, les Reins énergétiques se rechargent surtout entre 22h et 2h du matin. En MTC, on dit que les heures de sommeil avant minuit comptent double ! Couchez vous plus tôt sans culpabilité surtout de début novembre à Noël qui est la période la plus Yin de l’année. Eviter l’usage tardif des écrans, Smartphones et autres tablettes qui perturbent la sécrétion de mélatonine et l’apparition du sommeil. Soulignons également qu’un bon sommeil favorise un bon fonctionnement de notre système immunitaire, de nos cellules nerveuses et musculaires, de nos processus de guérison et de développement. -Pour refaire le plein en énergie « Eau » et avoir les Reins solides, il faut donc se reposer et bien dormir. Aller dans la Nature et le grand air (frais et pur) permet aussi de se nourrir de cette énergie Eau subtile. Il en va de même d’une bonne nourriture fraîche et vivante (et non industrielle) que l’on prend soin de manger lentement et en toute conscience (et non à la va vite entre deux SMS). -Privilégiez des repas chauds ainsi que des boissons chaudes. Eviter donc les crudités et les plats froids pour un moment. Le froid à l’extérieur demande à notre corps déjà assez d’énergie pour le réchauffer. -Prenez soin de vous habiller chaudement. Maintenir son « Feu intérieur » assure un système immunitaire puissant. Gardez donc vos Reins mais aussi votre tête et vos pieds au chaud en vous habillant correctement ! Sortez votre bouillotte et mettez-la sur les reins (au-dessus des lombaires) assis devant votre feu de cheminée. -La saveur salée caractérise la saison de l’hiver. N’hésitez donc pas à saler un peu plus qu’à l’habitude si votre médecin vous l’autorise. Le sel est Yang et stimule notre Feu tout en déshumidifiant notre terrain (Hiver = Froid et Humide). Mangez des huitres, des crevettes, des fruits de mer ou des algues, du Miso (japonais) si vous aimez cela. Faites une cure d’eau de mer (solution hypertonique buvable) qui en plus est riche en oligo-éléments et sels minéraux. -Le Noir est la couleur de l’Hiver. N’hésitez pas à vous habiller en noir. C’est d’ailleurs souvent la couleur que choisissent les personnes fatiguées voire déprimées sans doute pas par hasard. -Manger des aliments noirs comme par exemple des olives, des champignons, des graines, des radis ou du chocolat de qualité... noirs. Sinon, privilégiez les légumineuses, les légumes racines et légumes d’hiver, les céréales complètes et les fruits secs avec un fort potentiel énergétique (châtaignes, noix...). En hiver, il est important de manger une nourriture consistante et énergisante. Ajouter quelques aromates comme le Thym, l’Origan antivirales et bactéricides ou de l’ail qui réchauffe. N’oubliez pas de consommer des aliments riches en vitamine D (manque de soleil) comme les poissons gras (hareng, sardine, saumon...), du foie, des œufs ou du beurre. Si vous êtes courageux vous pouvez faire une cure d’huile de foie de morue. -N’hésitez pas à utiliser des huiles essentielles comme le Tea Tree (Arbre à Thé) qui est un bon anti-infectieux, l’Origan comme super antibiotique et le Ravintsara comme antivirus. Pour vous calmer, vous avez également la Camomille Romaine super anti- stress ou la Lavande calmante. -Buvez des tisanes qui réchauffent le corps comme par exemple des tisanes avec du Gingembre, du Thym ou de l’Origan pour se défendre contre les maladies ou de Camomille, d’Eglantine, de Mélisse ou de Tilleul pour vous détendre. -L’hiver est le moment idéal pour prendre des bains chauds (avec des huiles essentielles) ou se faire un sauna pour épurer l’organisme et se détendre par la même occasion (sauf contre-indications comme varices, hypotension ou troubles cardiaques par ex.). -En hiver, l’émotion associée est la Peur (intérieure ou extérieure). Il faut donc particulièrement cultiver la « Confiance » durant cette période. La Confiance est l’antidote de la Peur et elle est une émotion positive qui renforce nos Reins. Avoir Confiance en la Vie, c’est ne plus gaspiller son énergie à vouloir « contrôler » et « anticiper » constamment. Car moins on est fatigué et moins on est susceptible de souffrir du stress et de l’angoisse. L’hiver Organes : Rein*, Vessie* Elément : EAU Sens : l’ouïe Emotion : la peur Saveur : Salé ou saumâtre Couleur : Noir ou Bleu foncé Mouvement : debout immobile Climat : le froid * Il s'agit d'une entité énergétique. Par exemple, le Rein "énergétique" comprend l'organe physique lui- même (les reins) mais aussi les fonctions physiques et énergétique liées. On l'écrit d'ailleurs avec un R majuscule. Sources article, d'après : www.pierremougel.com www.energie-santé.net www.nantes-shiatsu.fr www.holisticattitude.com www.terreetciel.org Selon la médecine chinoise, les émotions trop intenses peuvent causer plusieurs maladies. Voici comment les émotions peuvent affecter votre corps.
La médecine traditionnelle chinoise constitue un ensemble de théories et de pratiques qui se concentrent sur l’humain et la santé Cette médecine se base sur les principes suivants : • Une base philosophique et symbolique • Étudie le cœur, le corps et l’esprit comme un tout • La santé d’un organe dépend de différents facteurs qui sont tous reliés entre eux • Elle se base sur l’observation des vivants Cette pratique a pour principal objectif de maintenir une bonne santé et de prévenir les maladies. La médecine chinoise aide également à traiter différents troubles, notamment les troubles digestifs, neurologiques, cutanés, respiratoires, hormonaux, émotifs… Par ailleurs, selon cette médecine, une émotion doit être modérée et stable afin qu’elle ne puisse pas affaiblir le corps et provoquer des maladies. En effet, lorsqu’une émotion est trop intense ou oppressante, l’équilibre est rompu et cela peut blesser les organes et causer des maladies. En règle générale, il existe 5 causes externes et 7 causes internes des maladies : Causes internes, 7 émotions : • La joie • La colère • L’anxiété • Les soucis • La tristesse • La peur • La frayeur Les causes externes sont le froid, l’humidité, le vent, la chaleur et la sécheresse. Lorsque ces conditions climatiques sont excessives, l’organisme a du mal à les supporter, car elles attaquent la bouche, le nez ou les voies cutanées. Par exemple, la combinaison du froid et du vent peut causer des maladies comme le rhume ou la grippe. Ces émotions sont chacune liée à 5 organes : • La colère est liée au foie • La joie est liée au cœur • L’anxiété est liée aux poumons • Les soucis sont liés à la rate • La tristesse est liée aux poumons • La peur est liée aux reins • La frayeur est liée aux reins Ces émotions sont également liées à 5 éléments, car les adeptes de la médecine chinoise croient que chaque élément, à savoir la terre, l’eau, l’air, le feu et le métal, est présent dans le corps humain : • La joie est liée au feu • La tristesse et l’anxiété sont liées au métal • La peur et la frayeur sont liées à l’eau • Les soucis sont liés à la terre • La colère est liée à l’air Par conséquent, pour une bonne santé, il est conseillé de garder l’équilibre entre ces éléments. Une colère ou une peur constante peut affecter le foie ou les reins, il est donc important de contrôler nos expressions émotionnelles. Voici ce que certains signes peuvent indiquer : • Les yeux rouges : peuvent indiquer un problème lié au foie • La voix rauque : peut indiquer que l’énergie au niveau des poumons est faible • Le teint jaunâtre : peut indiquer une anémie et un manque d’énergie au niveau de la rate. Selon la médecine chinoise, les reins constituent les organes les plus importants et représentent le centre de l’énergie corporelle. Quant au foie, les médecins estiment que le vent vit dans cet organe et peut à certains moments causer des maux de tête et le vertige. Il est donc primordial de gérer ses émotions, afin d’optimiser sa vitalité et de prévenir l’apparition de maladies graves. Car lorsqu’elles sont mal gérées, cela peut entrainer un mauvais fonctionnement du foie et des reins, perturbant la circulation sanguine et l’énergie de l’organisme. Pourquoi aller consulter un conseiller conjugal ?
Si vous avez conscience qu’il existe un problème dans votre couple. Que vous en soyez le moteur ou que vous considériez votre partenaire comme la cause de la crise que vous traversez. Voir un conseiller conjugal permet de nouer un dialogue, s’exprimer, mieux se comprendre et comprendre l’autre, améliorer la communication au sein de votre couple, trouver des réponses à vos interrogations. Quand ? Le plus tôt sera le mieux Que vous soyez en couple ou en famille, il n’y a pas un moment donné où il est nécessaire d’aller voir un conseiller conjugal. Il faut que cette démarche résulte d’une envie, d’un besoin. Absence de communication, violences, difficultés relationnelles, affectives ou sexuelles… Il est inutile d’attendre que la situation ne se dégrade avant de décider de faire appel à un conseiller conjugal. Le rôle du conseiller conjugal Comme son intitulé l’indique clairement, le conseiller conjugal est là pour vous conseiller. C’est un modérateur. Il vous accueille pour vous écouter, vous informer et vous orienter dans votre réflexion commune de couple. Dans une vie à deux, il y a des moments de réajustement, d’adaptation après des épreuves et/ou des étapes de franchies. Il se concentre sur la crise que vous traversez et vous aide à trouver votre propre chemin pour vous en sortir. Tous les sujets peuvent être abordés, il est là pour rétablir le dialogue. Le conseiller conjugal s’appuie sur le moment présent, il travaille sur l’actualité du couple au moment où celui-ci vient le consulter. Mais il peut aussi faire appel à vos histoires personnelles pour mieux comprendre le moment présent. Vous pouvez tout à fait vous rendre seule chez un conseiller conjugal mais le travail se fait plus rapidement en couple car vous pourrez vous exprimer tous les deux. Consulter un conseiller conjugal est une aide précieuse, mais en aucun cas une solution miracle pour reconstruire un couple qui bat de l’aile.
Dans la mouvance du Slow Food qui vise à contrer la dynamique du fast-food et à encourager plutôt des choix écologiques et conscients de ce que l'on mange, on parle maintenant de "Slow Sex" ou comment découvrir une sexualité empreinte de lenteur qui exalte la qualité des rapports et non la performance Au début d'une rencontre amoureuse, le désir est en général au rendez-vous, spontanément : l'attirance et le peps de la nouveauté rendent les contacts faciles et les différences entre les sexes sont moins flagrantes. Mais, sur la longueur, nombre de couples s'épuisent par manque d'imagination et de créativité. Les habitudes prises, les chemins empruntés vers le plaisir tendent à se répéter comme on prend chaque fois l'autoroute pour arriver plus vite à destination. Et pourtant ce sont les petites routes qui rendent le voyage intéressant, et le changement d'itinéraire, comme le fait de s'arrêter pour profiter, de prendre le temps de sentir, d'observer, de mettre tous ses sens en éveil pour déguster l'instant.
Il est important (plus encore pour les femmes ?) de prendre les voies de traverse qui invitent à passer d'un mode de rencontre sexuelle axé sur le but et la performance à une qualité de présence, une intériorité partagée, une conscience plus affinée de ce que l'on ressent par tout le corps. La manière de se toucher, de s'approcher, de se faire exister l'un l'autre révèle alors une autre dimension de l'amour. Diana Richardson, sexothérapeute américaine, s'appuyant sur des connaissances qui ont leurs racines dans les sagesses orientales, en fait l'éloge dans son livre "Slow Sex, faire l'amour en conscience". Elle préconise d'arrêter la course à l'orgasme. Plus de sensualité Le toucher peut être plus affectif, relevant du sentiment et exprimant la douceur du coeur, ou alors sexuel orienté vers l'acte proprement dit ou encore il peut se perdre dans l'immensité des possibilités sensuelles. Le thérapeute de couple suisse Stephen Vasey, auteur de "Laissez faire l'amour" qui recommande également cette pratique explique : "La sensualité est un lieu où l'on peut s'installer et s'attarder, suffisant en soi, très demandé par la plupart des femmes, escamoté par un grand nombre d'hommes. Et qui peut déboucher sur une pénétration mais, attention pas obligatoirement. Sont concernées les zones érogènes du corps, les zones génitales mais aussi toute la surface (des deux mètres carrés !) de la peau." Quant à la pénétration elle peut prendre deux directions : être le résultat bien connu de l'excitation ou alors permettre une découverte plus singulière, celle moins fréquentée de la relaxation. Pour sentir et prendre le temps de se rencontrer de cette manière, il vaut donc mieux quitter l'objectif de la jouissance à tout prix. Mais pour les hommes, surtout, il est valorisant d'amener l'autre vers l'acmé du plaisir et ils ne comprennent pas toujours bien qu'il puisse y avoir une autre voie. Pourtant cette attente - exprimée ou pas - est pour ainsi dire contre-productive : elle met de la pression, ce qui peut bloquer les partenaires - l'un comme l'autre - qui se sentent obligés d'aboutir, aux prises avec une croyance de performance, la satisfaction étant en priorité liée à l'orgasme. Présence et ressenti La femme a spécifiquement besoin de se sentir rencontrée affectivement et sensuellement, pourtant nombre de couples passent à côté de cette composante essentielle. Le but du coït est affiché sans nuances et le goût ne s'éveille alors plus toujours suffisamment, la sexualité s'étiole peu à peu et parfois un désert prend place. Selon Stephen Vasey, fantasmer crée de l'excitation, certes, et c'est utile aussi mais si on abuse de ce mode de stimulation, on part alors dans un imaginaire qui est déconnecté du - ou de la - partenaire. Il s'agit plutôt de penser moins et ne pas se focaliser sur la recherche de l'excitation, par la voie du fantasme non plus. Mais en se concentrant davantage sur le ressenti, nous restons présents, ici et maintenant, attentifs et plus engagés dans la rencontre. Il précise : "Sentir c'est comme dire oui au corps, cela soutient l'émergence de plein de sensations et nous met en contact avec tout ce que l'autre touche en nous ; ne pas sentir c'est comme mettre une chape sur les pousses de notre jardin." Exprimer ses besoins Être plus conscient de ce que l'on ressent amène une intensité et une subtilité dans les échanges. Mais certains inconforts peuvent survenir aussi, et des remontées de sensations ou d'émotions plus difficiles - ou des timidités moins agréables - peuvent encombrer l'espace entre les partenaires. Il est indispensable de pouvoir les exprimer et de ne pas attendre que l'autre les devine. Comme l'écrit Diana Richardson : "Parfois il est difficile de reconnaître nos besoins et de les laisser s'exprimer, mais si vous ne dites pas à votre partenaire ce qui vous convient et ce qui ne vous convient pas, vous risquez, après, de vous sentir malheureux. Le fait que nos besoins ne soient pas satisfaits est une cause majeure de notre mal-être et de nos émotions négatives. En exprimant clairement nos besoins dans l'acte sexuel, nous pouvons éliminer au moins une source de mal-être et de mécontentement. Les vieux ressentis inexprimés sont stockés dans votre corps sous forme de tension, et quand vous vous purifiez de ces tensions, vous vous transformez comme la chenille qui devient papillon." Bien sûr, les besoins peuvent aussi se trouver du côté d'une sexualité plus rapide, découvrir d'autres facettes ne signifie pas qu'il faille exclure d'autres modes ! Laisser faire l'amour Pouvoir accueillir ses sensations et laisser faire ce qu'elles indiquent dans la spontanéité du moment sans être obnubilé par le résultat implique un lâcher-prise qui n'est pas toujours facile à vivre. Les techniques de méditation actuelles comme la pleine conscience par exemple sont des guides en la matière. Cette démarche demande aussi de pouvoir accepter de recevoir. Et également de traverser la peur qui peut se présenter à la porte, ou quelquefois un vide de prime abord qui ressemble à la page blanche d'un écrivain. Laisser faire, c'est entrer dans un état de confiance et d'abandon à la situation que quelque chose viendra : une émotion, un sentiment, une sensation, un plaisir, voire un orgasme même si on ne contrôle pas ce qui vient. Ralentir, ne rien faire, sentir et être confiant, se laisser toucher et être prêt à accueillir ce qui surgit... des perceptions insoupçonnées jusqu'alors peuvent ainsi émerger. Il faut du temps pour cela, quitte à se donner des rendez-vous. "Quand j'écoute les femmes, leurs besoins et leurs revendications au fil des consultations, précise Stephen Vasey, je suis persuadé qu'elles ont un rôle à jouer, qu'elles peuvent participer à promouvoir le laisser faire, à développer l'approche de type féminin - c'est leur essence même. Le blâme et la critique ne servent pas cette cause bien évidemment, il faut revoir la méthode". Tout l'art étant de parler de soi sans que ce soit un reproche adressé à l'autre ! C'est une tout autre approche de la rencontre érotique qui est proposée, elle peut paraître saugrenue, ne quasiment rien faire si ce n'est être pleinement présent ! Tout va toujours plus vite dans notre monde mais le corps, lui, a d'autres rythmes et d'autres lois à nous imposer si nous voulons le connaître dans ce qu'il a de plus sensible à nous offrir dans la relation amoureuse. Par Florence Loos |
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Mars 2020
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